Les collectivités, les structures publiques mais aussi les entreprises peuvent tout à fait contribuer à réduire la pollution causée par les mégots de cigarettes. Une action qui vise à rendre leur fonctionnement plus vert et a vraiment une incidence sur l’état de la planète. Voici comment procéder si l’on est intéressé.
Comment les entreprises et les collectivités peuvent-elles contribuer à un monde plus propre ?
Plusieurs millions de français fument de façon régulière. Quand on est maire d’une commune, responsable d’hôpital, de magasin, ou encore chef d’entreprise, il est facile de comprendre que l’on a des habitants, des clients, des patients, des fournisseurs, des partenaires qui fument. A cet égard, des cendriers sont généralement mis à disposition pour les visiteurs, à la sortie des structures depuis l’interdiction de fumer à l’intérieur.
Cependant, force est de constater que ce geste a peu d’incidence sur la préservation de l’environnement, au contraire, même, pourrait-on dire. Car si on réfléchit bien, que fait-on de ces cendriers, une fois qu’ils sont pleins ? On se contente de les mettre dans les ordures ménagères ; soit tout ce qui ne fait pas l’objet d’un tri ; comme cela peut être le cas pour le papier et le carton ou encore le verre.
Un mégot met 14 ans à se dégrader. Cela est vrai pour les milliards qui se retrouvent chaque année en France dans les décharges mais aussi que l’on voit sur les trottoirs, dans les forêts et les routes de campagne.
Contenant des centaines de substances chimiques et toxiques, ils sont nocifs pour la faune et la flore terrestre mais aussi sous-marine. Après la plastique, les mégots sont la deuxième cause de pollution des océans et des mers.
En quoi sont transformés les mégots de cigarette ?
Oublions donc les cendriers classiques et après avoir mis des abris fumeurs pour leur offrir de bonnes conditions pour fumer, installons des cendriers de recyclage de mégots. Dedans, on ne peut mettre que des mégots. Ces cendriers contiennent des sacs. Quand ces derniers sont pleins, ils sont récupérés par des camions qui les emmènent vers des centres de recyclage.
Depuis quelques temps, les initiatives existent et font écho à la loi mise en place par les différents gouvernements du monde.
Cela tombe bien, les entreprises doivent également mettre en place ce que l’on appelle une stratégie RSE. Quoi de plus motivant que de commencer par un phénomène qui touche donc des millions de français qui sont en plus de plus en plus soucieux de l’environnement ?
Grâce à des kits de sensibilisation, ils comprendront l’avantage à mettre tous leurs mégots dans ces cendriers.
Ce qu’il est possible de faire avec les mégots est tout simplement incroyable. Les entreprises de recyclage utilisent une solution respectueuse de la nature pour nettoyer les différents éléments.
Les brins de tabac restants sont mis dans des composteurs. Le papier qui entoure le filtre est facilement recyclable, comme beaucoup de français le savent déjà. Bien sûr, la quantité par mégot est infime, pourrait-on penser, mais quand on le multiplie par les milliards de mégots jetés chaque année, seulement en France, cela fait sens.
Reste l’acétate de cellulose. Après avoir étudié ce matériau, on a compris que c’était un très bon isolant. Comment l’utiliser ? Pourquoi pas dans le bâtiment ou encore dans le secteur du textile ?
Une formidable nouvelle pour les français qui veulent entamer un emploi vert, car ces initiatives vont forcément être génératrices de travail. Manteaux chauds et rouleaux d’isolation sont donc ce que l’on peut obtenir en transformant l’acétate de cellulose des mégots de cigarettes. Tout cela n’est possible bien entendu qu’en mettant des cendriers de collecte dans les abris fumeurs…